Traité sur les peuples

Bonjour à tous,
Je me présente Margran Heinenberg, chercheur diplômé et historien réputé dans mon état. Sur l'ordre du Baron Hastinger, j'ai effectué de nombreux voyages dans les terres du Conscencium et au delà afin de rendre compte des différences d'états d'esprit et de conception de la vie des peuples qui nous entourent.
Voilà donc le résultat d'année de recherches, enfin du moins une partie. Exposer ici tout mes travaux seraient bien impossible, je le crains.

Bien à vous,

Margran Heinenberg.



I Les peuples du nord

Les terres du nord, froides et couvertes de Steppes, abritent les fiers Hulfas. J'ai effectué là-bas plusieurs voyages et je dois bien avouer que j'ai été vraiment surpris par ce que j'y ai vu. Il est important de noter que pour l'habitant moyen du Conscienium, les Hulfas ne sont que de féroces barbares avides de sang et sans cultures.
La vérité, en effet, est tout autre.
Les Hulfas possèdent une culture solide basée sur la tradition et le respect des anciens. L'art y tient une part importante ; se sont de véritables maîtres pour ce qui s'agit de l'art de la forge et de la confection de bijoux. Le fer étant rare chez eux, ils préfèrent généralement se concentrer sur la confection de haches et de marteaux, les épées et les glaives étant plutôt réservés aux "Godir" (équivalent de Héros, principalement des nobles s'étant illustrés sur le champ de bataille).
J'ai également noté que les Hulfas avaient une préférence pour les histoires orales, bien que certains érudits couchent régulièrement sur papier les hauts-faits et les légendes de leur peuple. Les bardes semblent avoir une place importante au sein de leur structure sociale et sont très prisés par les Konungar (chef de clan) qui voient là l'occasion de se faire écrire de belles légendes à leur sujet en échange de leur hospitalité.

Les Hulfas sont des marins hors-pair et certains d'entre eux disent être revenus de terres incroyables ou des tribus de femmes feraient la chasse aux hommes et où de grand lézards auraient perduré. Même s'il ne s'agit que de vantardises de marins, il est indéniable qu'ils ont dù découvrir de nombreuses terres lointaines. Cette culture maritime leur offre également un certain avantage sur le commerce et leurs œuvres s'exportent dans de nombreuses terres, qu'il s'agisse de bijoux, d'armes ou d'armures d'écailles. Il semblerait également que leur légende s'exportent facilement vu l'intérêt que provoquent leur récits.

Leur système politique me laisse encore perplexe tant il est difficile. Ils n'ont vraiment rien à nous envier en terme de complexité et j'ai du passé de nombreuses heures à étudier ses fondements pour réussir à comprendre son mécanisme.
Leur société est divisé en quatre :

-Les Thraell : Les Thraell sont composés des esclaves, des prisonniers de guerres et des habitants trop pauvre pour se subvenir à eux mêmes. Ils ne sont pas soumis aux lois et ne sont pas considérés comme humain. Etant donné leur défaite, qu'elle soit militaire ou dans la vie, ils ont perdus toute valeur auprès de leur dieux. Ils ne disposent d'aucune liberté. Il est intéressant de noté que malgré tout, il sont plutôt bien traités.

-Les Boendr : Littéralement "hommes libres", cette caste contient une immense partie de leur population. Les Boendr sont des hommes et des femmes qui peuvent se subvenir à eux mêmes. La plupart des soldats et des commerçants font partis de cette caste.

-Les Godir : Les Godir sont des héros de guerres qui ont gagné le droit de porter ce titre honorifique. Même s'il fut un temps où ce titre pouvait aisément se gagner, de nos jours l"hérédité semble être un facteur beaucoup plus important. Les Godir s'imposent plus comme des familles de nobles qui ont souvent des sièges auprès des Chefs.

-Les Konungar : Les Konungars sont les chefs de clans, les dirigeants. Ce titre ne s'obtient que de père en fils, et lorsque la lignée s'arrête, le chef suivant est choisi parmi et par les Godir.

Politiquement, les Konungars ont perdus toute autonomie il y a de cela deux cents ans, lorsque le Hersir (baron) Jörla unifia les clans pour former un empire uni. A l'heure actuelle, les Hulfas souffrent de nombreuses intrigues politiques, de guerres de familles et de trahisons pour monter à la cour du Hersir (dirigeant suprême, même si le titre désignait des barons dans l'ancien temps).

Au niveau mentalité, les Hulfas sont fiers et parfois arrogants. Ils se targuent de ne connaître aucune peur et peuvent se battre sans hésiter si on insulte l'honneur de leur famille où de leur terre. Ils sont assez peu enclins à la tromperie, préférant souvent les duels visibles de tous ; c'est ainsi qu'un homme devient connu et aura une chance de devenir un Godir.
Ils sont cependant jovials et boivent volontiers avec n'importe qui. Bien que strict sur l'honneur, ils sont dans le reste des cas assez sociables. Très peu d'entre eux sont adeptes de la violence gratuite, considérant qu'un combat doit vous faire grandir.

II Les forces Croisées



1-Les croisades



Avant d'en venir sur les informations que nous avons sur les croisés, renommés en "Exilés" de leur propre fait, revenons sur un point historique.
Près d'un siècle en arrière, des marchands orientaux croisèrent une troupe d'explorateur menés par l'intrépide Estobal et ses Capes brunes, sa garde rapprochée, dans les steppes, loin des terres du futur Consciencium.
Ces marchands, selon les dire du seul cape brune qui revint, firent état d'une armée de cavaliers immense et que ceux-ci raseraient les villes les unes après les autres dans une quête de butin sans pareil. Peu de temps après, les Capes Brunes tombèrent dans une embuscade et sur la dizaine qui en réchappa, un seul parvint à rentrer.
Dès que son rapport fut transmis, l’Église fut prévenue et une machine de guerre aux rouages complexes se mit en marche.
Les cinq états dominant de l'époque se mirent en branle et se fut pas moins de vingt mille hommes qui partit au combat dont plus de trois milles chevaliers, tous attiré par la découverte de nouvelles terres et la soif de gloire.

Trois ordres de chevaleries influents dirigèrent l'opération :

-L'ordre de l'étoile, le plus influent et rassemblant certains des nobles les plus puissants. Cet ordre était un groupe axé sur la politique et nombre d'entre eux étaient connus pour leur complot dévastateur.

-L'ordre des Teutaliens. Cet ordre connut une histoire un peu spéciale dans la mesure où il ne fut créé que sur le chemin des croisades par nombre de chevaliers qui partageaient la même vision du monde. Tous avaient une réel passion pour la maçonnerie et rien ne comptait plus eux que l'édification d'une série de fort pour prévenir des invasion.

-Les Chevalier du temple. Au départ créé pour protéger l'Eglise et veiller à ce que les lois Fondamentales soient respectés, l'Ordre des Chevaliers du temple, mené par Gurus l'ancien, prirent la décision de rejoindre les croisés pour veiller sur eux et éviter les débordements. L'Eglise vécu si mal cette insubordination qu'elle les fit excommunier. Cet ordre était le plus axé sur les valeurs de la religion et nombre d'entre eux étaient des prêtres en plus d'être des chevaliers.

Les seuls informations que nous avons sur la Guerre Madrai comme elle fut nommée nous viennent d'un poète du nom de Thédor qui, selon ses dires, aurait été témoin des affrontements.
Toujours selon lui, la guerre dura plus de trois ans qui vit au final la victoire des croisés sur les féroces hordes Madrais lorsque le Khan, le chef des Madrais, fut battu en duel par Guy de Bord.
Après ces féroces combats, les Teutaliens s'installèrent et aidèrent la population locale en construisant des puits, des forts et en développant l’irrigation. Mais certains Teutaliens, qui se nommèrent Gehenmeisters, décidèrent de poursuivre les forces Madrais en replis pour s'assure qu'ils ne reviendraient pas. Menés par le Duc Herzog dit le Sanguinolent, ils se frayèrent un chemin sanglant à travers les Madrais en déroute, s'assurant une réputation de guerriers féroces et violents.


2-Les Orphelins



Tout contact fut perdu avec les croisés pendant plus d'un siècle sans que personne ne sache comment. Certains accusèrent la distance, d'autre clamèrent que les Madrais étaient revenus et qu'ils avaient écrasés les croisés, lançant ainsi la peur d'une futur invasion.
D'autres, plus conspirateurs, accusèrent, à tort ou à raison, l’Église ou certains états d'empêcher les communications avec les croisés ou Exilés.
De nombreuses familles furent déchirées par cette perte énorme, et l'économie des pays eu beaucoup de mal à se redresser suite à se drame.


3-Le retour au foyer


Il y a de ça dix ans, des rumeurs se répandirent parmi la foule. Les plus folles disaient que des régiments d'hommes sales en armure lourde avançaient dans les steppes. Beaucoup avaient alors perdus le souvenir de ces lointains frères.
Lorsque la première délégation croisé arriva, tout le monde fut surpris et un peu choqué. Le temps avait passé dans les anciens royaumes et une nouvelle force avait émergé : Le Consciencium qui avait rassemblé tout les peuples sous un joug plus ou moins unis. La mode avait changé, la science s'était développée et l’Église était devenu plus laxiste et plus corrompue selon certains.

La première délégation ne comptait que des membres de l'ordre de l’Étoile. A peine arrivé dans les terres, ils furent traités de barbares, de païens et furent violemment rejetés. Dans certains bourg, la différence culturelle vira à l'affrontement qui se solda par la mort de cinq gardes.
Là où ils s'attendaient à être accueillis en héros, ils ne virent d'un monde nouveau basé sur l'apparence et le superflu qui avait oublié ses propres bienfaiteurs.
Le cœur meurtri, ils repartirent à la frontière.


Des années plus tard, la ville de Rheitenbourg contacta les délégations croisés stationnées près des frontières et leur demanda de se joindre à eux dans la ville. Le Bourgmestre annonça dans une missive qu'il voulait organiser un banquet afin de remercier les croisés de leurs actions passées.
Beaucoup de croisés refusèrent mais quatre ordres se déplaça, les quatre plus grands, a savoir l'ordre de l’Étoile, les Gehenmeisters, les Teutaliens et les Chevaliers du temple.
J'ai eu vent de nombreux autres ordres, certaines sources parlant de près de vingt huit ordres différents qui règnent sur les Steppes Madrais.

Personne ne sait vraiment la raison de leur venue, mais les présents qu'ils firent à la guilde des ingénieurs et des médecins de Rheitenbourg posa la première base d'une coopération pacifiste, même si la venue des Croisés et de leur ancienne vision de la religion semble avoir ranimé les cendres de l'ancienne Église.

III Le Consciencium

La dernière partie nous amène inévitablement vers le point central de mes recherches, le point culminant de mes investigations.
Parce qu'une fois n'est pas coutume, intéressons nous tout d'abord à l'histoire des royaumes Pré-consciencium avant de voir les différents états membres de celui-ci à l'heure actuelle.

1- La période Pré-consciencium ou la Glenfentag, l'age du désespoir.


Il fut un temps où les terres occupées à l'heure actuelle par le Consciencium étaient découpées en cinq grand royaumes distinct, tous souverains et versés par tradition dans l'art de la guerre et de la tromperie politique. Heureusement que l'avènement du Consciencium permis de mettre un terme à ces barbaries !

Le premier était le Duché montagnard d'Almachiar (prononcé Almakiar par les locaux), situé dans l'actuelle Tabalwad. A l'origine simple duché d'un ancien empire disparu suite aux invasions Hulfas il y a des siècles, le duc Almaquia(qui donna son nom au duché) permis à son petit bout de terre de prendre de l'influence par une maîtrise sans pareil du champ de bataille avec des tactiques originales. Il fut le premier à répandre l'utilisation de cavaliers lourds dans l'armée et donna une place significative aux nobles dans ses terres. Il fut rapidement rejoins par divers baronnies et au fil des siècles, son duché devint aussi influent que certains royaumes.

Le deuxième était le Saint Empire, appelé Heiliges Reich, situé dans l'actuelle principauté d'Arteim. Ce royaume colossale était en fait constitué de plusieurs baronnies indépendantes unies dans un régime féodal strict. Leur principal force résidait dans leur fantassin lourdement protégé et d'une violence sans égale. Lors des croisades, les guerriers du Saint Empire furent parmi les plus nombreux.

Le troisième était le royaume Mérolagiaque, situé vers l'Estehenmark actuel. Descendants directs d'une tribu Hulfa qui s'installa ici durant la grande invasion, les Mérolagiaques avaient l'atout d'une terre aux paysages variés : Mer, océan, montagnes et nombreuses vallées firent de leur royaume l'un des plus riches. Militairement actif et jugé comme étant le bras armé de l'Eglise, les Mérolagias menèrent de nombreuses guerre contre l'Heiliges Reich. L'ordre des Chevaliers du temple venait principalement de là.

Le quatrième était un royaume étrange dans ce sens qu'il ne s'agissait pas d'une réelle royauté. En effet, la principauté d'Andralia était une semi-démocratie où les princes dirigeants (généralement un par grande ville) prenait l'avis de son peuple via des élections de conseillés.
L'armée Andraliasienne était composée principalement d'arbalétriers lourds et piquiers conscrits qui tinrent en échec durant des siècles les cavaliers lourds des autres factions, mais leur principale force restait le commerce : une bonne partie des ressources importées de l'orient passaient par leur navires.
La principauté Andralia se situait dans l'actuelle Espérenz.

Le dernier royaume était celui de la perfide Alb comme l'appelait les Mérolagiaques. Le royaume d'Alb était un royaume protectionniste et peu ouvert sur l'extérieur tant les guerres civiles et les affrontements étaient fréquents. Ce royaume disparu peu avant le consciencium suite à de nombreuses vagues d’immigrations venues de par delà la mer. Ces terres se nomment désormais Taïgawaild et ne contiennent désormais plus grand chose.

2-L'avènement du Consciencium

*Suite à venir*